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Artothèque - Maison de la Culture de Nevers Agglomération
L'œuvre Ouvrir

Ponte Rialto n°1/3

  • Photographie (photographie noir et blanc, sténopé.)
  • Dimensions de l’œuvre : 19,5 x 39 cm
  • Dimensions du cadre : 64 x 64 cm
  • Date de l'œuvre : 2002
  • Date d'entrée : 01/09/2021
  • Numéro d'inventaire : 008-PH-MARTINENGO

« Ponte Rialto » est une des photographies que Jacques Martinengo a présentées dans le cadre de son exposition « Portrait d'une ville », à La Maison en novembre 2002.
Le thème de l'Italie étant la proposition de la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, il s'inscrivait d'abord dans un champ personnel : je veux revendiquer mon « italianité » (!) et le choix que je fais de réaliser ce travail original sur la cité de Venise est le prolongement de travaux antérieurs. Et surtout, il me parait rassembler les meilleures opportunités d'alimenter mon approche personnelle de l'image.
Venise est pour moi une sorte de « nef des fous ». Je voudrais savoir comment on peut faire entrer ce navire improbable dans ce miniscule orifice qui permet le passage des rayons lumineux et en restituer une vision toute personnelle, hors de l' instantané anonyme.
Cette ville symbolise lutte, décadence et Renaissance italienne. Dans cette cité, le reflet et la transparence sont les composantes constantes du paysage : le reflet de l'ombre d'Hemingway, d'Ezra Pound ou la transparence du personnage de Corto Maltese, d'une composition de Stravinsky.
Jacques Martinengo

L'artiste Ouvrir

MARTINENGO Jacques

  • Photographe, graveur.
  • Localisation : nationale

Exposition « Portrait d'une ville » à La Maison en novembre 2002.
Le sténopé est une technique très ancienne qui permettait aux artistes de la Renaissance de dessiner sans difficulté. Un petit trou de la taille d'une épingle, pratiqué dans la paroi d'une pièce close fait apparaître, sur le mur opposé, l'image inversée de l'extérieur. C'est la « camera obscura », la chambre noire. Ancêtre de l'appareil photo, la chambre noire est devenue boîte noire. La chimie photographique a ensuite permis de fixer l'image obtenue : On dispose au fond de la boîte une surface sensible à la lumière : papier photographique ou film négatif. Le trou réalisé dans une des parois de la boîte fait office d'objectif. La distance entre le sténopé et la surface sensible détermine la distance focale. Les temps d'exposition des surfaces sensibles à la lumière sont assez longs jusqu'à plusieurs dizaines de minutes.
Jacques Martinengo utilise la technique du sténopé pour réaliser ses photographies et fabrique lui-même ses boîtes noires. Contrairement aux buts initiaux du procédé, il utilise la « Camera obscura » pour transcrire le mouvement qui peut se produire dans l'image.
Cela peut être le mouvement de l'eau, le passage de personnages, l'ondulation provoquée par le vent sur les végétaux, quand ce n'est pas la chambre noire qui subit elle-même un mouvement qui a une incidence sur le résultat de la photographie. Le photographe s'intéresse à la trace que peuvent laisser les éléments (eau, lumière, objets, personnages...) sur l'image photographique et cherche à saisir le souvenir de leur « vie » pendant le temps d'exposition.
Jacques Martinengo

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