Machine à cueillir les clitocybes
- Gravure (lithographie)
- Dimensions de l’œuvre : 64 x 84 cm
- Date d'entrée : 27/09/2023
- Numéro d'inventaire : 142-GR-MESSAGIER
- Collection : La Maison
L'art de MESSAGIER puise son inspiration dans la nature, pourtant, dégagé de tout rappel figuratif, il s'exprime dans une écriture fluide de « tourbillons transparents » et accorde les qualités d'un graphisme incisif et souple à l'éclat coloré d'une peinture légère (Plaine battante, 1956 ; Rencontre de juillet, 1957). Ces peintures captent dans leurs entrelacs la vie cachée, le bruissement et les odeurs des vallées et des forêts qu'il parcourt. Pour cet artiste, attaché aux tensions et pulsations intérieures des éléments, il s'agit, dit-il, de « partir de la nature. Regrouper les émotions en gardant le plus grand affranchissement possible. Ne rien rejeter d'une furie. Préciser de grands rythmes et les ordonner. »
MESSAGIER Jean
- Jean Messagier (Paris 17e, 13 juillet 1920 - Montbéliard, 10 septembre 1999) est un peintre, graveur et sculpteur français.
- Localisation : nationale
En 1947 a lieu sa première exposition personnelle à Paris, à la Galerie Arc-en-Ciel. De 1945 à 1949, l'artiste est disciple de Pablo Picasso et de François Desnoyer, qui fut son professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Il est révélé de nouveau au public lors de l'exposition organisée par Charles Estienne à la Galerie de Babylone, en 1952, sous le titre : La Nouvelle École de Paris. L'année suivante, il rompt avec le post-cubisme à tendance expressionniste. Il s'appuie alors sur Jean Fautrier et Pierre Tal Coat pour élaborer une vision personnelle dans laquelle il restitue "la lumière... une lumière différente de celle des impressionnistes" qu'il avait "pressentie abstraitement". Réalisant aussi bien des sculptures, des tapisseries, des chars de carnaval, des montgolfières, ou des étiquettes de bouteilles de vin, il est aussi poète, compositeur de musique, écologiste et humaniste militant. Rattaché à l'École de Paris d'après-guerre, on le qualifie d'abstrait lyrique, de nuagiste, de tachiste, de paysagiste abstrait. Lui-même n'a jamais voulu se définir, ayant toujours renoncé à la dualité abstraction – figuration.
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