Durant les années 70, elle réalise des aquatintes en couleurs, aux formes organiques, mi-charnelles, mi-végétales dont fait partie cette œuvre de l’Artothèque.
Elle étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, de 1960 à 1963, de Munich, puis s'installe à Paris, où elle fait la connaissance du peintre Fossier. En 1966, elle participe au Salon de Mai, puis, en 1968, à la première biennale de l'estampe, à Paris.
HOPF travaille sur la notion d'ambiguïté des formes ; La forme humaine se confond avec celle, inanimée, de l'objet ou avec des éléments naturels.
De 1962 à 1968, elle développe dans ses eaux-fortes, en noir et blanc, le thème de l'homme-machine. Un univers ambigu où l'on ne sait plus très bien si c'est l'homme qui devient machine ou l'inverse.
Seule femme de la rédaction d’Hara-Kiri, Sonja Hopf a contribué à la célébration de l’esprit bête et méchant. Cette part de pur humour noir a laissé place à une œuvre gravée faite d’ombres et d’inquiétude.