Epreuve numérotée au crayon VIII/XVIII marge bg, signée Houplain mbd.
Jacques Houplain passe son enfance et suit sa scolarité à Paris.
Il s'inscrit en 1940 aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de peinture dirigé par Robert Poughéon (1886-1955), mais interrompt ses études pour entrer dans la clandestinité de 1942 à 1945. Il se réinscrit aux Beaux-Arts dans l'atelier de Jean Dupas (1882-1964), fin 1945 et commence à graver à l’eau-forte dès cette année-là. Il est invité à exposer par la société La Jeune Gravure contemporaine à la galerie Sagot - Le Garrec à Paris. Il rencontre Pierre Guastalla, Édouard Goerg (1893-1969), et Kiyoshi Hasegawa.
En 1946, Houplain est nommé membre titulaire de la Jeune gravure contemporaine. Il expose des peintures au Salon des moins de trente ans créé par Madame Schilde-Bianchini. Il est invité à exposer par la Société des peintres-graveurs français à la Bibliothèque nationale et réalise des cartons de vitraux pour le maître verrier Barillet.
Parallèlement à la gravure, il entreprend d’étudier l’histoire de l’art. En 1947, il est boursier pour la Maison Descartes à Amsterdam, ce qui l’amène à se pencher sur l’œuvre gravée d’Hercules Seghers, graveur hollandais du début du XVIIe siècle ayant influencé Rembrandt sur lequel il rédige un mémoire sur les gravures.
Avec l’enseignement supérieur qu’inaugure alors l’école Estienne, il est invité à s’initier à l’éventail des pratiques et techniques bibliophiliques qui lui serviront lors de la réalisation de ses livres illustrés.
Jacques Houplain se marie avec Annie Jentiena Reinders en 1948.
En 1949, il obtient le prix Abd-el-Tif lui permettant d’être accueilli comme boursier, et pensionnaire pendant deux ans à la villa Abd-el-Tif au-dessus du musée et du jardin d'Essais d’Alger, où il reste jusqu’en 1951.
À son retour en France métropolitaine, Jacques Houplain enseigne l’histoire de l’art à l’École nationale supérieure des arts appliqués, enseignement qu’il donne parallèlement à la continuation de son œuvre gravé.
En 1956, il fait la rencontre de Kiyoshi Hasegawa, graveur japonais expatrié en France, rencontre essentielle dans sa vie et pour son œuvre.
En 1963, il prononce une conférence à la Sorbonne pour la Société française d'esthétique sur le thème « Des rapports interférents : technique à esthétique dans la gravure sur métal et dans la peinture contemporaine ».
Source : (Wikipédia)