Sa peinture débute par des paysages et évolue vers l’abstraction dans les années 60, par la suite dès 1965 s’opère un retour à la figuration. Pendant six ans il se concentre sur le dessin, préparant la voie à des compostions anthropocentriques de larges dimensions, ainsi qu’à des scènes illustrant la vie urbaine, le tout avec une touche expressionniste. En 1985 il est fait Chevalier des Officiers des Arts et des Lettres par le Gouvernement français et en 1997 sa première rétrospective « 50 ans de Peinture » a lieu à Chalon-sur-Saône en Bourgogne. Constantin Byzantios meurt en 2007 à Majorque.
Il fait partie de ces nombreux artistes grecs boursiers du gouvernement français. Sous l’occupation allemande et durant la guerre civile qui a suivi la libération de la Grèce, l’Institut Français d’Athènes s’est attelé à défendre les artistes. Ces positions confortent la place de la France dans le cœur des créateurs et intellectuels grecs épris de liberté. Ainsi les grecs, tout comme les artistes russes, italiens et polonais ont contribué à faire de Paris la capitale mondiale de l’art au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. En 1945 il arrive en France pour fuir la guerre civile grecque. Il y rejoint l’Ecole de Paris d’après-guerre.
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